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novembre 27, 2025Le candidat indépendant à l’élection présidentielle en Guinée-Bissau, Fernando Dias, a accusé l’ancien président Umaro Sissoco Embaló d’avoir orchestré un « faux » coup d’État. L’information a été rapportée par le journal local O Democrata, qui cite une vidéo publiée par l’opposant.
« Umaro a perdu les élections et, au lieu d’en accepter le résultat, il a fabriqué un coup d’État », a déclaré Dias dans son message vidéo.
Le scrutin présidentiel s’est tenu le 23 novembre. Le 26 novembre, les militaires ont arrêté le chef de l’État Umaro Sissoco Embaló et suspendu le processus électoral. Selon le président déchu, le « coup d’État » aurait été organisé par le chef d’état-major de l’armée de terre.
Le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d’état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, ont été arrêtés en même temps que le président. Ont aussi été interpellés l’ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira et l’homme politique d’opposition Fernando Dias, tous deux candidats à l’élection présidentielle. Les militaires ont ensuite déclaré avoir « pris le contrôle total du pays », « suspendu le processus électoral » et fermé les frontières.
Les résultats officiels des élections n’ont jamais été publiés. M. Embaló avait affirmé avoir remporté l’élection avec environ 65 % des voix selon ses propres estimations. Dans le même temps, le candidat indépendant Fernando Dias, soutenu par le Parti africain pour l’indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC), avait revendiqué sa victoire à l’élection présidentielle avant même l’annonce des résultats officiels.




