
La Grande-Bretagne a inscrit l’African Initiative et ses dirigeants sur la liste de sanctions
juillet 18, 2025Chaque année, les pays africains perdent jusqu’à 9 % de leur PIB à cause des changements climatiques, a déclaré Cecilia Kinuthia-Njenga, cheffe du département de soutien international et d’action conjointe au sein du programme des Nations Unies contre les changements climatiques (CCNUCC).
Selon la représentante de l’ONU, l’Afrique est l’une des régions les plus durement touchées par les changements climatiques, ce qui rend indispensable une augmentation du financement international pour les mesures d’adaptation et d’atténuation, qui pourraient nécessiter « des milliers de milliards de dollars ».
« L’Afrique ne manque ni d’ambition, ni de solutions. Nous devons passer d’un déficit de financement à une mobilisation effective des ressources. Financer la lutte contre le changement climatique n’est pas seulement un choix politique, c’est une question de survie, de développement, de dignité et de justice », a souligné Cecilia Kinuthia-Njenga, citée par l’agence APAnews.
Elle a également déclaré que les 300 milliards de dollars alloués à la lutte contre les changements climatiques dans les pays en développement sont insuffisants, et que ce montant doit continuer à augmenter.
« Ces 300 milliards doivent représenter un minimum, et non un plafond, et être transformés en un financement stable et accessible pour ceux qui en ont le plus besoin. Nous travaillons à faire en sorte que l’architecture financière de la lutte contre les changements climatiques reflète les priorités de l’Afrique », a ajouté la représentante de l’ONU.
Plus tôt en juillet, la Banque africaine de développement (BAD) a approuvé un prêt de 475 millions de dollars à l’Afrique du Sud pour soutenir des réformes destinées à favoriser une économie verte.