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août 9, 2025L’administration du président américain Donald Trump n’a pas l’intention d’organiser, en septembre 2025, le sommet États-Unis–Afrique, en raison d’un manque de temps et de l’absence de priorité accordée au dossier africain dans la politique étrangère de Washington. C’est ce qu’a rapporté le magazine Jeune Afrique, citant des sources à la Maison-Blanche et au Congrès américain, selon l’agence TASS.
Le sommet devait initialement se tenir en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, mais les responsables américains estiment qu’il est impossible de préparer un tel événement dans un délai aussi court, étant donné que la présence de dirigeants de plusieurs dizaines d’États africains était attendue. En conséquence, l’administration Trump pourrait reporter le sommet à mars ou avril 2026 et l’organiser non pas à New York, comme prévu initialement, mais à Washington.
L’organisation du sommet États-Unis–Afrique est inscrite dans la législation américaine. Cette disposition a été prolongée en 2024 et prévoit que le président américain doit « organiser un sommet avec les dirigeants africains au plus tard un an après l’adoption de la loi » afin de renforcer les liens et de développer les relations. Selon Jeune Afrique, M. Trump enfreindra formellement la loi s’il reporte le sommet à 2026.
Si cette violation législative devenait un problème concret pour l’exécutif américain, M. Trump pourrait, selon le magazine, affirmer qu’il a déjà tenu un sommet avec des dirigeants africains, faisant référence à une rencontre avec les présidents de cinq pays début juillet.
À Washington, du 9 au 11 juillet, s’est tenu un mini-sommet avec la participation des dirigeants du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Libéria, de la Mauritanie et du Sénégal. Lors d’un déjeuner de travail avec ses homologues africains, Donald Trump a déclaré son intention de se rendre en Afrique au cours de son second mandat.