La Biélorussie ne doit pas passer à côté de l’Afrique, car cela entraînerait un ralentissement de la croissance économique du pays lui-même, a déclaré le président biélorusse Alexandre Loukachenko.

« Si nous laissons passer l’Afrique, nous perdrons notre croissance économique future. Les entreprises doivent elles-mêmes renforcer leurs compétences et apprendre délibérément à travailler sur le continent africain. Notre tâche aujourd’hui […] est de nous établir solidement et en priorité sur le marché africain, d’atteindre un milliard d’exportations par an, voire mieux — 1,5 milliard d’ici la fin du plan quinquennal », a souligné le président lors d’une rencontre avec les chefs de missions diplomatiques. Ses propos ont été rapportés par la chaîne Telegram « Poul Pervogo », proche du service de presse de M. Loukachenko.

Le président a également souligné que le contrôle de l’activité des diplomates en Afrique, ainsi que les exigences à leur égard, devraient être « sans précédent », et que les résultats ayant contribué positivement au développement des relations entre la Biélorussie et les pays africains devraient être récompensés.

Plus tôt en juillet, M. Loukachenko a rencontré le ministre éthiopien des Affaires étrangères. Les deux parties ont discuté de la possibilité d’intensifier la coopération bilatérale et d’augmenter les exportations biélorusses vers ce pays africain.