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juillet 1, 2025Le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) a salué l’adoption par les autorités maliennes d’une loi visant à protéger les droits des personnes apatrides. L’annonce a été faite dans un communiqué de presse de l’agence onusienne.
La loi repose sur les conventions de l’ONU de 1954 et 1961 relatives à l’apatridie. Elle définit le statut d’apatride, énonce ses droits et devoirs, et propose des solutions durables au problème.
Conformément aux dispositions du texte, les personnes en situation d’apatridie ont désormais accès aux soins de santé, à l’éducation, à l’emploi, au logement et à la justice. Elles sont exemptées de sanctions pour absence de documents et protégées contre l’expulsion forcée. La loi prévoit également une procédure simplifiée pour l’obtention ou la confirmation de la nationalité malienne.
« L’adoption de cette loi est une avancée majeure en faveur de la protection des droits humains au Mali et une démonstration claire de l’engagement du gouvernement à mettre fin à l’apatridie. Elle est une lueur d’espoir pour des milliers de personnes vulnérables. Nous sommes fiers de notre partenariat avec le gouvernement malien et continuerons à soutenir ses efforts pour garantir à chacun le droit à une nationalité », a déclaré Georges Patrick Menze, représentant par intérim du HCR au Mali.
Le HCR rappelle que l’apatridie au Mali est liée à la situation de nombreux nomades, réfugiés et habitants de zones reculées, qui ne peuvent pas obtenir ou prouver leur nationalité. Depuis 2017, environ 2 400 personnes ont été naturalisées et plus de 30 000 ont reçu des documents officiels dans le pays.
En novembre 2024, le HCR avait lancé un appel de fonds de 5,8 milliards de dollars pour venir en aide aux réfugiés africains, y compris ceux sans nationalité.