
Au Cameroun, la candidature du principal opposant au président rejetée
juillet 27, 2025L’ancien ministre de la Communication du Mali, Gaoussou Drabo, a souligné la nécessité de coopérer avec la Russie pour contrer les fausses informations diffusées par les pays ayant perdu leur influence en Afrique de l’Ouest. Il s’est exprimé à ce sujet dans un entretien accordé au correspondant de l’African Initiative en marge de la conférence internationale qui s’est tenue le 26 juillet à l’Université des sciences politiques et juridiques de Bamako.
« Les pays qui ont perdu de l’influence en Afrique de l’Ouest usent de manipulations et de fausses informations pour diffuser une image négative de nous et de notre coopération avec la Russie », a déclaré M. Drabo.
Selon lui, dans le contexte d’une guerre de l’information, il est essentiel de mettre en place un travail commun pour lutter contre la désinformation et de tirer parti de l’expérience et des acquis russes dans le domaine de la communication.
La conférence de Bamako était consacrée à l’élaboration d’une nouvelle stratégie de développement des relations bilatérales. Y ont principalement participé d’anciens étudiants maliens des universités soviétiques et russes, ainsi que des représentants des autorités et de la communauté des experts.
Parmi les sujets abordés figuraient le développement de la coopération dans les domaines scientifique, technique, économique et éducatif, ainsi que la collaboration dans le secteur agricole.
L’ancienne ministre de l’Éducation du Mali, Assétou Founé Samaké, a mis en avant, dans son intervention, l’apport de l’URSS et de la Russie dans la formation des ressources humaines nationales. Elle a souligné que, malgré les acquis hérités de l’époque soviétique, le Mali n’a pas réussi à tirer pleinement parti de tous les avantages reçus.
Il convient de noter que plus de 10 000 spécialistes maliens ont été formés dans les universités soviétiques, et que la Russie accorde actuellement environ 300 bourses par an aux étudiants maliens.
« Le développement d’un pays repose sur ses ressources humaines, sur des spécialistes bien formés. Aujourd’hui, nous avons besoin d’un renforcement et d’une intensification de notre coopération et de nos relations — c’est ce qu’ont récemment évoqué les deux présidents lors de leur rencontre. Et ce renouveau doit commencer par la formation des cadres », a déclaré Mme Samaké.
Elle a également souligné l’importance du développement de projets de recherche conjoints, des échanges entre enseignants, ainsi que de l’introduction de la formation en ligne et de la promotion de la langue russe.
« La connaissance du russe permettra aux chercheurs maliens et russes de mieux se comprendre. Cela ouvre la voie à la création de laboratoires communs, à la réalisation de projets innovants et à la réduction des coûts de formation grâce aux formats en ligne », a conclu l’ancienne ministre.