Une réunion des membres de l’état-major conjoint des forces armées de l’Alliance des États du Sahel (AES) s’est tenue à Niamey. Des officiers du Burkina Faso, du Mali et du Niger y ont discuté des prochaines étapes de l’unification de leurs armées, a rapporté l’agence Xinhua, citant une déclaration des forces armées nigériennes.

Les participants ont abordé l’élaboration de documents, procédures et mécanismes opérationnels unifiés, nécessaires au plein démarrage des activités de l’armée conjointe de l’AES. L’unification des forces armées devrait permettre d’améliorer la situation sécuritaire et de devenir le principal garant de la stabilité au sein de l’AES.

La décision de créer les forces conjointes de l’AES a été prise par le « trio sahélien » en mars 2024. Dès avril, ces forces ont mené leur première opération conjointe, neutralisant plusieurs groupes terroristes et détruisant d’importantes bases logistiques dans les zones frontalières.

Au début de l’année 2025, le ministre nigérien de la Défense, Salifou Modi, a déclaré que les forces conjointes de l’AES seraient déployées au Sahel « dans un avenir proche ». Elles compteront environ 5 000 hommes et disposeront de leurs propres moyens aériens, équipements et capacités de renseignement.

La décision de créer des forces armées communes a reçu le soutien de la Russie lors d’une réunion du Conseil de sécurité de l’ONU consacrée à la lutte contre le terrorisme en Afrique.