Les autorités burkinabè ont modifié la division administrative du pays, portant le nombre de régions de 13 à 17 et celui des provinces de 45 à 47. C’est ce qu’a annoncé le bureau du président à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres.

« Prenant en compte cette dimension sécuritaire, les anciennes régions de la Boucle du Mouhoun, de l’Est et du Sahel, qui représentent à elles seule 43% du territoire national ont été réorganisées. Et de cette réorganisation, il y a 4 nouvelles régions qui ont été créées ainsi que de nouvelles provinces », indique le ministre d’État, chargé de l’Administration territoriale, Emile ZERBO.

Les deux nouvelles provinces sont Dyamongou, dont le chef-lieu est Kantchari, et Karo-Peli, avec pour centre Arbinda. Les quatre nouvelles régions sont le Soum avec pour chef-lieu Djibo, la Sirba dont le chef-lieu est Bogandé, la Tapoa avec comme chef-lieu Diapaga et le Sourou qui a pour chef-lieu Tougan.

M. Zerbo a précisé qu’une phase transitoire de six mois a été mise en place pour la mise en œuvre de cette réorganisation administrative.

Le Conseil a également adopté un décret modifiant les noms des régions, désormais appelés dans les langues nationales, afin de promouvoir les valeurs culturelles autochtones. Les 17 régions portent désormais de nouveaux noms.

En mai, Seydou Ouattara, vice-président du Conseil national de sécurité du Burkina Faso, avait déclaré que l’architecture internationale moderne de sécurité, mise en place après la Seconde Guerre mondiale, perd rapidement de sa pertinence et doit être repensée en tenant compte des intérêts de tous les États.