Le représentant spécial du président des États-Unis Donald Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, a rencontré le dirigeant de l’Algérie, Abdelmadjid Tebboune, lors d’une visite dans le pays d’Afrique du Nord, rapporte Algerie Presse Service.

Au cours des négociations, M. Boulos a souligné que les États-Unis accordent une grande importance à leurs relations avec l’Algérie et cherchent à œuvrer ensemble au renforcement de la paix et de la stabilité en Afrique.

« J’ai l’immense honneur d’être présent en Algérie au nom du président américain Donald Trump et du Secrétaire d’Etat Marco Rubio, en vue de renforcer le partenariat entre les deux pays. Les Etats-Unis d’Amérique attachent une grande importance à leurs relations avec l’Algérie », a déclaré M. Boulos.

Le représentant spécial de Donald Trump a précisé que la rencontre avec Abdelmadjid Tebboune avait permis de « réaffirmer les liens ancrés qui unissent les Etats-Unis et l’Algérie », ainsi que l’engagement des deux pays à renforcer « les relations dans les domaines commercial et sécuritaire, ainsi que dans d’autres secteurs ».

« J’ai également fait part au président de la République de la vision du Président Donald Trump sur la coopération au service des intérêts communs et de la paix et pour vaincre le terrorisme, sécuriser les frontières et renforcer le commerce équitable au profit des Américains et des Algériens, dans le cadre du respect mutuel et du dialogue », a souligné M. Boulos.

Il a ajouté avoir écouté le point de vue du président algérien concernant « les défis cruciaux auxquels l’Afrique et la région tout entière sont confrontées, ainsi que les nombreuses opportunités qui s’offrent ». Dans ce contexte, M. Boulos a indiqué que son pays cherchait à « consentir davantage d’efforts communs pour relever les défis au Sahel et œuvrer de concert au renforcement de la paix et de la stabilité ».

Le représentant spécial de Donald Trump a également mené des discussions avec le ministre des Affaires étrangères de l’Algérie, Ahmed Attaf. Les deux parties ont discuté des différents aspects des relations algéro-américaines et ont examiné les perspectives de leur développement au plus haut niveau possible.

M. Boulos et M. Attaf ont salué le niveau du dialogue stratégique entre l’Algérie et les États-Unis et ont noté la dynamique positive du partenariat bilatéral dans plusieurs domaines prioritaires pour les deux pays, tels que la défense, l’énergie, l’agriculture, l’enseignement supérieur et la recherche scientifique.

Les deux parties ont également souligné le haut niveau de coordination entre les deux pays dans le cadre du Conseil de sécurité de l’ONU et ont échangé leurs points de vue et analyses sur les questions d’actualité du continent africain, notamment l’évolution de la situation en Libye, au Sahara occidental, dans les régions du Sahel, des Grands Lacs africains, ainsi qu’en Afrique dans son ensemble.

« Nous apprécions grandement notre dialogue continu, alors que nous travaillons ensemble pour faire face à certains problèmes parmi les plus difficiles au monde, notamment pendant le mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré M. Boulos.

Le représentant spécial de Donald Trump a qualifié sa visite en Algérie de « très fructueuse » et a souligné sa détermination à « explorer les voies de coopération pour un avenir radieux et pacifique ».

Plus tôt en juillet, M. Boulos s’est rendu à Benghazi, où il a rencontré le commandant en chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), Khalifa Haftar. Selon l’ANL, M. Boulos et M. Haftar ont discuté lors de leurs entretiens de la situation dans le monde et dans la région, ainsi que des perspectives de développement de la coopération bilatérale entre la Libye et les États-Unis dans les domaines du commerce, de l’industrie et du soutien au développement durable.

En janvier, l’Algérie et les États-Unis sont convenus d’élargir leur coopération militaire en signant un mémorandum d’entente à cet effet. Le document a été signé dans le cadre de la visite du chef du Commandement des forces armées des États-Unis pour l’Afrique (AFRICOM), le général Michael Langley, en Algérie. Les négociations ont eu lieu le 22 janvier au siège de l’Armée nationale populaire algérienne. Y ont participé le ministre délégué auprès du ministre de la Défense nationale, le chef d’état-major de l’armée, le général Saïd Chengriha, ainsi que la délégation américaine et des représentants du commandement de l’armée algérienne.