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novembre 28, 2025
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novembre 28, 2025Le président du Nigeria, Bola Tinubu, a approuvé la composition du groupe de travail conjoint avec les États-Unis sur les questions de sécurité. C’est ce qu’annonce le média local Premium Times, citant un communiqué de presse du conseiller spécial du chef de l’État, Bayo Onanuga.
Ainsi, le conseiller à la sécurité nationale, Nuhu Ribadu, dirigera la partie nigériane de la structure conjointe. Il sera accompagné de représentants des principaux ministères et organismes, notamment le ministre des Affaires étrangères Yusuf Tuggar, le ministre de la Défense Mohammed Abubakar, le ministre de l’Intérieur Olubunmi Tunji-Ojo, le ministre des Affaires humanitaires Bernard Doro, le chef d’état-major de la Défense Olufemi Oluyede, le directeur du Service national de renseignement Mohammed Mohammed et l’inspecteur général de la police Kayode Egbetokun.
Le secrétariat du groupe de travail sera composé d’Idayat Hassan, issue du bureau du conseiller à la sécurité nationale, et de Paul Alabi, de l’ambassade du Nigeria aux États-Unis.
Le président Tinubu a exhorté les membres du groupe à travailler avec diligence avec leurs homologues américains afin d’assurer la mise en œuvre sans faille de tous les accords conclus.
Le 20 novembre, la Chambre des représentants des États-Unis a discuté de l’attribution au Nigeria du statut de « pays particulièrement préoccupant » en raison de la multiplication des attaques contre des chrétiens. Les avis au sein de la commission étaient partagés : certains ont soutenu la position du président américain Donald Trump, tandis que d’autres ont souligné que les islamistes radicaux représentaient une menace pour l’ensemble des Nigérians, y compris pour les musulmans modérés. Pour conférer ce statut au Nigeria, M. Trump devra obtenir l’approbation du Sénat.
Début novembre, Donald Trump a également déclaré à des journalistes que les États-Unis n’excluaient pas l’éventualité d’un recours à la force militaire au Nigeria. Les médias avaient également rapporté que le Commandement des forces armées américaines pour l’Afrique (AFRICOM) avait préparé pour le département de la Défense trois plans de lutte contre les islamistes radicaux présents au Nigeria, dont l’un prévoyait la possibilité pour les forces américaines de déployer leurs avions de chasse dans ce pays africain.
La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a réagi aux propos de Donald Trump en déclarant que les affirmations relatives à un « génocide des chrétiens » au Nigeria ne correspondaient pas à la réalité et ne faisaient qu’accroître les tensions dans la région. La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a également appelé les États-Unis à respecter le droit international.
Plus tôt en novembre, le président nigérian Bola Tinubu avait placé les forces de sécurité en état d’alerte maximale, leur ordonnant d’intensifier leurs opérations visant à éliminer les groupes terroristes et les réseaux criminels à travers le pays, dans un contexte d’augmentation des violences contre la population. Le 26 novembre, l’état d’urgence a été déclaré au Nigeria.
Le Nigeria souffre depuis de nombreuses années des attaques de groupes terroristes et de bandes armées, particulièrement dans le nord-est du pays. Le groupe insurgé Boko Haram, né en 2009, reste l’un des plus actifs dans la région. Le conflit qui a suivi, alimenté par d’autres groupes djihadistes, a fait plus de 40 000 morts et provoqué le déplacement d’environ 2 millions de personnes.




