Les autorités sud-africaines ont exprimé leur vive préoccupation concernant l’implication des États-Unis dans le conflit opposant Israël à l’Iran. L’information a été communiquée par le bureau du président sud-africain Cyril Ramaphosa.

« Le président et le gouvernement de la République d’Afrique du Sud ont exprimé une profonde inquiétude face à l’engagement des États-Unis dans le conflit entre Israël et l’Iran. L’Afrique du Sud espérait sincèrement que le président Donald Trump utiliserait son influence et celle de son gouvernement pour encourager les parties à emprunter la voie du dialogue en vue de résoudre leurs différends », indique le communiqué.

L’Afrique du Sud a également appelé les États-Unis, Israël et l’Iran à accorder à l’ONU « la possibilité et l’espace nécessaires pour parvenir à un règlement pacifique des différends », y compris en ce qui concerne l’inspection et la vérification de l’état de l’« enrichissement de l’uranium en Iran, ainsi que des aspects plus larges de son programme nucléaire ».

Plus tôt en juin, l’Égypte avait condamné l’escalade du conflit en Iran à la suite des frappes américaines contre des installations nucléaires iraniennes. Le ministère égyptien des Affaires étrangères avait alors réaffirmé son « rejet de toute violation de la Charte des Nations unies et des normes du droit international », soulignant l’importance du respect de la souveraineté des États.

Dans la nuit du 22 juin, le président américain Donald Trump a annoncé que les États-Unis avaient mené des frappes contre trois sites nucléaires en Iran — Fordo, Natanz et Ispahan. Il a également déclaré que Téhéran devait accepter de mettre fin au conflit.

Le ministère sud-africain des Affaires étrangères avait auparavant condamné les frappes israéliennes contre l’Iran survenues le 13 juin.