La Compagnie nationale de pétrole de Libye (NOC) a signé à Londres un mémorandum d’entente avec la société pétrolière internationale américaine ExxonMobil. Les deux parties ont relancé leur coopération après une interruption de dix ans, selon le service de presse de la NOC.

ExxonMobil mènera une étude technique approfondie sur quatre blocs offshore situés au large de la côte nord-ouest de la Libye et dans la région du golfe des Syrtes.

« Le mémorandum prévoit la réalisation d’études géologiques et géophysiques afin d’évaluer le potentiel pétrolier et gazier de ces zones. Il ouvre également la voie à une coopération renforcée et à la reprise du partenariat entre la NOC et ExxonMobil, dans le but de relancer les activités de la société en Libye après une décennie d’interruption », indique le communiqué.

Le président du conseil d’administration de la NOC, Masoud Suleman, a souligné la volonté de la compagnie d’élargir ses partenariats avec les « grandes entreprises énergétiques américaines », notamment ExxonMobil. Il s’est dit convaincu des « résultats prometteurs » à venir, en s’appuyant sur « l’histoire fructueuse de coopération entre les deux parties ».

Le président a également noté que les conditions contractuelles sont désormais plus avantageuses, ce qui reflète l’évolution du marché énergétique mondial, et a affirmé que toutes les conditions sont réunies pour la réussite des projets à venir.

La NOC a précisé que des experts mondiaux du secteur considèrent la participation d’ExxonMobil à cet appel d’offres et sa volonté de reprendre les activités d’exploration en Libye comme une démarche stratégique, s’inscrivant dans « une tendance au retour des compagnies pétrolières et gazières internationales dans le pays ».

En juillet, la Compagnie nationale de pétrole de Libye (NOC) et la société pétrolière et gazière algérienne Sonatrach ont signé quatre mémorandums d’entente visant à renforcer la coopération dans le secteur pétrolier. Le premier mémorandum concerne les activités de recherche géophysique, le deuxième porte sur les services pétroliers en Algérie, en Libye et au-delà. Le troisième document est consacré aux analyses de laboratoire et à l’étude du pétrole. Le quatrième mémorandum porte sur la formation des ressources humaines et l’échange d’expériences dans tous les domaines liés au secteur pétrolier et gazier dans les deux pays.