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décembre 2, 2025La Commission de négociation et de renégociation des accords conclus avec les entreprises minières au Mali a recouvré 761 milliards Fcfa (1,3 milliard de dollars), sur un objectif initial de 400 milliards Fcfa. Le rapport correspondant a été présenté au président de la transition, Assimi Goïta, par le membre de la commission, Mamou Touré, a rapporté l’agence AMAP.
M. Touré a souligné que « toutes les sociétés minières ont été assujetties au Code minier de 2023 », ce qui devrait permettre d’accroître les recettes publiques de 585,7 milliards de Fcfa par an, à l’issue de l’audit des projets en cours.
Après la remise du rapport, le président Goïta a exprimé sa profonde gratitude aux membres de la Commission pour leur travail accompli. La cérémonie s’est déroulée en présence de plusieurs ministres, dont celui en charge des Mines et son collègue de l’Economie et des Finances.
Comme l’indique le journal local L’Essor, les travaux de la Commission visaient à « rééquilibrer les conventions minières, tout en consolidant la position de l’État ». Le ministre de l’Économie et des Finances, Alousséni Sanou, a déclaré que la Commission avait été confrontée « à toutes sortes d’adversités internes et externes, de propositions, d’intimidations et […] à des actions judiciaires », mais que ses efforts avaient permis d’atteindre « la restauration de l’équité » et d’assurer la défense des intérêts nationaux.
« Nous avons travaillé dans le strict respect de vos orientations, fort de votre soutien politique inestimable et avec la conviction profonde que l’or du Mali doit profiter davantage aux Maliens », a affirmé M. Sanou en s’adressant au chef de l’État.
En 2023, les autorités maliennes ont adopté un nouveau Code minier prévoyant une augmentation de la part détenue par l’État dans les sociétés minières et un relèvement des taxes. Ainsi, conformément au Code, l’État obtient 10 % des actions dans les nouveaux projets, ainsi que la possibilité d’acquérir 20 % supplémentaires au cours des deux premières années d’exploitation. Par ailleurs, 5 % des actions sont réservées aux investisseurs privés maliens, ce qui peut porter la part cumulée de l’État et du capital national à 35 %, contre 20 % auparavant. Cette mesure vise à accroître les recettes budgétaires issues de l’exploitation des ressources minières, en particulier de l’or, et à renforcer le contrôle sur les ressources du pays.




