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décembre 15, 2025La Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) prévoit de lancer une brigade antiterroriste forte de 1 650 militaires d’ici à la fin de l’année 2026. L’annonce a été faite par le président en exercice de la CEDEAO, le chef de l’État sierra léonais, Julius Maada Bio, lors du 68e sommet des chef d’États et de gouvernement de l’organisation.
Il a souligné que le terrorisme et la criminalité organisée continuent de déstabiliser les pays de la région et de compromettre leur développement, en particulier dans le Sahel. Selon lui, les groupes terroristes poursuivent également les tentatives d’élargissement de leur influence dans la région et sur l’ensemble du continent africain.
« Nous devons renforcer l’action collective : des systèmes de renseignement intégrés, des opérations frontalières coordonnées et la mise en service des Forces de réaction rapide de la CEDEAO pour la lutte contre le terrorisme. Nos ministres […] avancent sur les modalités d’un financement durable et se préparent à lancer une brigade antiterroriste forte de 1 650 hommes d’ici à la fin de 2026 », a déclaré M. Bio.
En novembre, la CEDEAO a appelé les États membres des Nations unies ainsi que la communauté internationale à apporter leur soutien au Nigeria et aux autres membres de l’organisation dans leur lutte contre le terrorisme.
Le Nigeria souffre depuis de nombreuses années des attaques de groupes terroristes et de bandes armées, particulièrement dans le nord-est du pays. Le groupe insurgé Boko Haram, né en 2009, reste l’un des plus actifs dans la région. Le conflit qui a suivi, alimenté par d’autres groupes djihadistes, a fait plus de 40 000 morts et provoqué le déplacement d’environ 2 millions de personnes.




