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décembre 5, 2025En Éthiopie, le gouvernement de la région Amhara et la milice Fano ont signé un accord de paix. C’est ce qu’a annoncé le 4 décembre, sur les réseaux sociaux, le vice-Premier ministre du pays, Temesgen Tiruneh.
« L’accord pour une paix durable entre l’État d’Amhara et […] Fano répond au besoin de paix exprimé par la population […]. Cet accord a permis d’épargner des vies civiles […] et a démontré que les Éthiopiens peuvent résoudre leurs différends par le dialogue. […] La guerre coûte de précieuses vies humaines […] et engendre pauvreté, ignorance et retard. C’est pourquoi nous devons œuvrer ensemble pour une paix et un développement durables, en évitant toute action destructive », a-t-il écrit.
L’accord a été signé par le président de l’État d’Amhara, Arega Kebede, et par le représentant de Fano, Masresha Sete. La cérémonie s’est déroulée en présence de représentants de l’Union africaine (UA) et de l’Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), qui ont joué un rôle de médiateurs dans le règlement des différends entre les deux parties.
Le vice-Premier ministre éthiopien a également lancé un appel aux groupes Fano qui poursuivent leurs activités dans des zones isolées de la région, les exhortant à respecter l’accord.
« Certaines unités armées qui restent dans les forêts doivent comprendre que la force ne mène nulle part. Pour préserver la paix obtenue aujourd’hui, nous devons conjointement condamner les actes de violence et soutenir la stabilité. Au nom du gouvernement fédéral, je souhaite exprimer ma gratitude à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cet accord », a-t-il conclu.
En octobre, selon des médias, les insurgés Fano dans la région Amhara avaient pris le contrôle de six districts de la zone du Nord-Wollo et infligé de lourdes pertes aux forces armées du pays.
Fano est une milice décentralisée opérant dans la région Amhara. Les insurgés ont combattu aux côtés de l’armée gouvernementale durant la guerre dans la région du Tigré. Toutefois, après la décision prise par le gouvernement fédéral en avril 2023 d’intégrer toutes les forces régionales de sécurité spéciale soit dans l’armée nationale, soit dans la police, Fano a refusé de se conformer à cette directive — l’une des causes des tensions et affrontements entre le groupe et l’armée, auxquelles s’ajoute le facteur ethnique.




