Des exercices des unités de défense antiaérienne ont eu lieu en Égypte, a annoncé le 30 novembre le porte-parole officiel des forces armées égyptiennes, Gharib Abdel-Hafez.

Les exercices étaient axés sur la neutralisation de cibles virtuelles par les forces de défense antiaérienne dans le cadre d’une attaque aérienne ennemie simulée.

« Les exercices comprenaient la neutralisation de cibles aériennes ennemies à l’aide de systèmes de missiles polyvalents, qui ont intercepté les cibles désignées avec une grande précision et efficacité », indique le communiqué.

Le ministre de la Défense Abdel Mageed Saqr, le chef d’état-major des forces armées Ahmed Khalifa, les commandants des principales armes et d’autres hauts représentants des forces armées égyptiennes ont assisté aux exercices. Le ministre de la Défense a salué le niveau de préparation des unités participantes, soulignant leur professionnalisme et leur précision dans l’engagement des cibles.

« Le commandant des forces de défense antiaérienne, […] Yasser Al-Toudi, a confirmé l’engagement du Haut commandement à doter les forces de défense antiaérienne des équipements missiles les plus récents, des moyens de renseignement et d’alerte précoce ainsi que de systèmes de commandement avancés. Il a souligné que ces capacités modernes renforcent l’aptitude des forces à assurer la sécurité de l’espace aérien égyptien et à contrer toutes les menaces aériennes […] dans un contexte de développement rapide des systèmes de combat », précise le communiqué de presse.

En juillet, le département d’État américain a approuvé la possible vente à l’Égypte de systèmes de défense antiaérienne NASAMS et d’équipements connexes pour un montant total de 4,7 milliards de dollars.

En janvier 2024, il a été rapporté que la Russie fournirait des missiles antichars guidés Vikhr-1 à un pays ami. Selon des sources ouvertes, ce type d’armement n’est utilisé que sur les hélicoptères Ka-52, en service uniquement dans deux pays : la Russie et l’Égypte.