Les forces de sécurité maliennes ont libéré quatre chauffeurs de camions marocains enlevés en janvier dans le nord-est du Burkina Faso par des terroristes de l’organisation État islamique au Sahel (affiliée à l’EI*), a annoncé le gouvernement malien.

« Cette libération a été couronnée de succès grâce à la coordination des efforts entre l’Agence Nationale de la Sécurité d’Etat du Mali et la Direction Générale d’Etudes et de Documentation du Maroc qui ont mené ensemble les investigations avec détermination et professionnalisme depuis les premières heures de l’enlèvement », indique le communiqué.

Selon l’AFP, les autorités nigériennes avaient retrouvé les camions à la fin du mois de janvier. Ils transportaient du matériel destiné à la société nationale d’électricité du Niger — NIGELEC — et circulaient sans escorte armée.

En juillet, les Forces armées maliennes (FAMa) ont mené une opération dans la région de Tinfadimata au cours de laquelle Souleymane Ag Bakawa, l’un des chefs de l’antenne de l’État islamique dans le Grand Sahara (EIGS, affiliée à l’EI*), a été neutralisé. Selon une organisation touarègue locale, l’opération a eu lieu le 21 juillet tôt le matin dans un camp de combattants. Dès le début de l’assaut, M. Bakawa a tenté d’alerter les unités de l’EIGS, mais les militaires maliens sont parvenus à le neutraliser.

Depuis plus de dix ans, des groupes affiliés à l’État islamique* et à Al-Qaïda* sont actifs dans la région du Sahel, déstabilisant le Mali ainsi que ses voisins, le Burkina Faso et le Niger. Les combattants djihadistes se sont implantés dans le nord du Mali après la rébellion touarègue de 2012, avant d’étendre leur influence aux autres pays de la région.

* Organisations terroristes interdites en Russie