Plus tôt en août, l’AFP, citant le porte-parole officiel du ministère qatari des Affaires étrangères, Majed Al-Ansari, avait rapporté que les autorités de la RDC et les rebelles du M23 poursuivaient les discussions malgré l’expiration du délai fixé pour parvenir à un accord de paix.
Le 19 juillet, au Qatar, le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) et les rebelles du Mouvement du 23 mars (M23) avaient signé une déclaration de principes visant à mettre fin aux hostilités dans l’est du pays. Selon ce document, les parties avaient prévu d’organiser des pourparlers de paix du 8 au 18 août.
Fin janvier, les rebelles du M23 avaient pris le contrôle de Goma, la plus grande ville de la province du Nord-Kivu. Les autorités congolaises avaient toutefois affirmé par la suite que la ville était partiellement sous le contrôle des forces gouvernementales. Le 14 février, les rebelles s’étaient emparés de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, mais le 15 février, les forces armées de la RDC avaient repris la ville. Cependant, dès le 16 février, Kinshasa avait dénoncé l’incursion de « l’armée rwandaise et de ses alliés » à Bukavu.