L’envoyé spécial du président américain Donald Trump pour l’Afrique, Massad Boulos, s’est rendu à Benghazi, où il a rencontré le commandant en chef de l’Armée nationale libyenne (ANL), le maréchal Khalifa Haftar. Il a annoncé cette visite sur les réseaux sociaux.

« Je suis honoré d’avoir été reçu à Benghazi par le maréchal Khalifa Haftar. Nous avons discuté du soutien des États-Unis aux efforts visant à unifier les institutions, à renforcer la souveraineté et à promouvoir la stabilité et la prospérité de la Libye par le biais d’un dialogue politique », peut-on lire dans son message.

Selon l’ANL, au cours de leur entretien, M. Boulos et M. Haftar ont abordé la situation mondiale et régionale, ainsi que les perspectives de développement de la coopération bilatérale entre la Libye et les États-Unis dans les domaines du commerce, de l’industrie et du développement durable. L’envoyé spécial de Donald Trump a salué les efforts du Commandement général de l’ANL en matière de sécurité et de stabilité en Libye, et a exprimé l’engagement des États-Unis à renforcer la coopération.

Lors de son séjour à Benghazi, M. Boulos s’est également entretenu avec le chef d’état-major des forces terrestres de l’ANL, Saddam Haftar. Les discussions ont porté sur les moyens de renforcer les efforts de l’ANL en faveur de l’unification des forces armées et des autres institutions de l’État, ainsi que sur la possibilité d’élaborer un budget commun pour les gouvernements de l’est et de l’ouest du pays. Le président de la Chambre des représentants, Aguila Saleh, a également pris part à la réunion.

Plus tôt en juillet, l’envoyé spécial de Donald Trump avait discuté d’une coopération avec le Gouvernement d’unité nationale (GUN) à Tripoli.

Avant la visite de M. Boulos en Libye, les médias avaient rapporté que les sujets à l’ordre du jour à Tripoli et Benghazi comprendraient la sortie de l’impasse politique, la reprise du dialogue entre les gouvernements de l’est et de l’ouest, ainsi que la tenue d’élections nationales.