Le Département d’État américain a approuvé une éventuelle vente à l’Égypte de systèmes de missiles sol-air NASAMS ainsi que d’équipements connexes pour un montant total de 4,7 milliards de dollars. L’Agence de coopération en matière de sécurité de défense des États-Unis (DSCA) a fait cette annonce en envoyant une notification au Congrès.

Dans le cadre de ce contrat, l’Égypte pourrait recevoir quatre radars AN/MPQ-64F1 Sentinel, 100 missiles AMRAAM-ER, 100 missiles AIM-120C-8, 600 missiles AIM-9X Sidewinder, ainsi que des simulateurs, des systèmes de conduite de tir, des équipements de communication et de cryptage, des pièces de rechange et un soutien technique.

Le principal contractant est la société RTX, basée à Andover, dans le Massachusetts. La mise en œuvre des livraisons nécessitera l’envoi en Égypte d’un maximum de 60 spécialistes américains (issus des structures gouvernementales et du contractant) pour l’installation, la formation et l’assistance technique des systèmes.

La DSCA affirme que ces livraisons ne modifieront pas l’équilibre des forces dans la région et que l’Égypte pourra facilement intégrer ces nouvelles armes dans ses forces armées.

Début juillet, le président Donald Trump, lors d’une rencontre à Washington avec les dirigeants du Gabon, de la Guinée-Bissau, du Libéria, de la Mauritanie et du Sénégal, a appelé les pays africains à augmenter leurs dépenses militaires et à acheter des armes américaines.