Les pays des BRICS ont exprimé leur inquiétude face aux attaques menées par Israël et les États-Unis contre l’Iran, qualifiant ces actions de violation du droit international et de la Charte des Nations unies dans une déclaration conjointe. C’est ce qu’a rapporté le ministère brésilien des Affaires étrangères.

« Nous exprimons notre profonde préoccupation face aux frappes militaires sur le territoire iranien depuis le 13 juin, qui constituent une violation du droit international et de la Charte des Nations unies, ainsi qu’à l’escalade qui s’ensuit en matière de sécurité au Moyen-Orient. […] Nous appelons toutes les parties à recourir aux canaux de dialogue et de diplomatie existants en vue d’une désescalade de la situation et d’un règlement pacifique des différends », indique le communiqué.

Les pays des BRICS ont également exprimé leur « vive inquiétude concernant toute attaque visant des installations nucléaires à des fins pacifiques », perpétrée en violation du droit international et des résolutions pertinentes de l’Agence internationale de l’énergie atomique. Selon eux, « les garanties, la sécurité et la protection des installations nucléaires doivent être assurées même en temps de conflit armé », afin de protéger les populations et l’environnement contre tout dommage.

« Guidés par les principes inscrits dans la Charte des Nations unies, les pays des BRICS réaffirment leur engagement à promouvoir la paix et la sécurité internationales, ainsi qu’à favoriser la diplomatie et le dialogue pacifique comme seule voie durable vers la stabilité à long terme dans la région », a souligné l’organisation.

À cet égard, les membres du groupe ont réitéré la nécessité de « créer une zone exempte d’armes nucléaires et d’autres types d’armes de destruction massive au Moyen-Orient », conformément aux résolutions internationales.

Plus tôt en juin, les autorités sud-africaines avaient déjà exprimé leur inquiétude quant à l’implication des États-Unis dans la guerre opposant Israël à l’Iran. L’Afrique du Sud avait également appelé les États-Unis, Israël et l’Iran à laisser à l’ONU « la possibilité et l’espace nécessaires pour parvenir à un règlement pacifique des différends », notamment en ce qui concerne l’inspection et la vérification de l’état de l’enrichissement de l’uranium en Iran, ainsi que d’autres aspects de son programme nucléaire.

Dans la nuit du 22 juin, le président des États-Unis, Donald Trump, a annoncé que les États-Unis avaient mené une attaque contre trois installations nucléaires en Iran : Fordo, Natanz et Ispahan. Il a également déclaré que Téhéran devait accepter de mettre fin au conflit.

Dans la nuit du 22 juin, le président américain Donald Trump a annoncé que les États-Unis avaient mené des frappes contre trois sites nucléaires en Iran — Fordo, Natanz et Ispahan. Il a également déclaré que Téhéran devait accepter de mettre fin au conflit.

Dans la nuit du vendredi 13 juin, Israël a frappé le territoire iranien, ciblant des sites clés liés au programme nucléaire du pays. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a indiqué que les frappes pourraient se poursuivre. En réponse, le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a promis que les actions d’Israël ne resteraient pas impunies.