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décembre 18, 2025En Tunisie, des manifestations contre le complexe industriel chimique public de la ville de Gabès ont repris le 17 décembre. C’est ce qu’a rapporté l’agence Reuters, citant des participants à la mobilisation.
Environ 2 500 personnes ont pris part à l’action. Les manifestants scandaient le slogan « Nous voulons vivre » et exigeaient le démantèlement des installations polluantes du complexe chimique.
« L’usine chimique est un véritable crime. […] Nous refusons de transmettre une catastrophe écologique à nos enfants et nous sommes déterminés à défendre nos revendications », a déclaré l’écologiste local Safouane Kbibieh.
Les manifestations à Gabès ont débuté le 11 octobre, après que des dizaines d’écoliers ont souffert de problèmes respiratoires à la suite d’émissions toxiques. La police tunisienne a interpellé plus de 70 participants aux manifestations. Par la suite, plusieurs milliers de personnes ont rejoint la grève contre le complexe de phosphates du groupe Tunisian Chemical Group (TCG).
Fin octobre, une manifestation intitulée « Stop à la pollution » s’est tenue dans la capitale tunisienne contre l’usine de Gabès.
Le président Kaïs Saïed a reconnu que Gabès souffre d’un « génocide écologique » résultant de « décisions criminelles » prises par les responsables politiques des précédents gouvernements. Il a appelé à des actions immédiates et à l’adoption des solutions proposées par les jeunes afin de surmonter la crise environnementale persistante.
En 2017, les autorités avaient promis de démanteler le complexe et de construire à sa place une installation conforme aux normes internationales, reconnaissant que ses émissions représentaient un danger pour les habitants locaux. Toutefois, ce plan n’a toujours pas été mis en œuvre. Chaque jour, l’usine déverse des tonnes de déchets industriels dans la mer Méditerranée, ce qui a gravement affecté, selon les médias, la flore et la faune marines au large des côtes tunisiennes et entraîné une forte diminution des stocks halieutiques.




