Les participants à la conférence sur les crimes du colonialisme en Afrique, qui s’est tenue à Alger, ont proposé d’instituer une Journée panafricaine de commémoration des martyrs et des victimes de la traite transatlantique des esclaves, du colonialisme et de l’apartheid. C’est ce qui est indiqué dans la déclaration du ministère algérien des Affaires étrangères publiée à l’issue de la conférence.

« Il est recommandé de soumettre la question du choix de la date de la Journée africaine de commémoration des martyrs et des victimes de la traite transatlantique des esclaves, du colonialisme et de l’apartheid à l’examen du Groupe des ambassadeurs des pays africains à Addis-Abeba », indique le texte de la déclaration.

La date, une fois arrêtée par les diplomates, sera transmise au Conseil exécutif de l’Union africaine, puis à l’Assemblée des chefs d’État et de gouvernement pour approbation finale.

Cette initiative vise à institutionnaliser la mémoire des victimes des crimes systématiques commis durant la période de la traite des esclaves, de l’administration coloniale et des régimes racistes.

Une Conférence internationale sur la lutte contre les crimes de l’ère coloniale en Afrique s’est tenue à Alger du 30 novembre au 1er décembre.

En octobre, la Quatrième Commission de l’Assemblée générale de l’ONU a adopté une résolution proclamant le 14 décembre Journée internationale contre le colonialisme sous toutes ses formes et manifestations. Le projet de résolution a été préparé par le Groupe des amis pour la défense de la Charte de l’ONU avec le soutien de la Russie.