
Un candidat à la présidentielle de Guinée-Bissau accuse l’ancien chef de l’État d’avoir orchestré un « faux » coup d’État
novembre 27, 2025
En Guinée-Bissau, le président de la transition a prêté serment
novembre 27, 2025La Russie appelle les forces politiques de Guinée-Bissau à déployer tous les efforts nécessaires pour stabiliser la situation dans le pays par le biais du dialogue. C’est ce qu’a déclaré la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, lors d’un point de presse.
« Nous continuons de suivre de près l’évolution de la situation et nous appelons les forces politiques de la République de Guinée-Bissau à faire preuve de retenue et à fournir tous les efforts nécessaires pour stabiliser la situation dans le pays par le dialogue, dans le respect de la légalité et de l’ordre. L’ambassade de Russie en Guinée-Bissau prend toutes les mesures nécessaires pour garantir la sécurité de ses employés, des membres de leurs familles, ainsi que de nos compatriotes se trouvant dans le pays », a indiqué Mme Zakharova.
Le président Umaro Sissoco Embaló a été arrêté le 26 novembre, trois jours après la tenue de l’élection présidentielle et avant la proclamation officielle des résultats. Selon M. Embaló, un « coup d’État » aurait été organisé par le chef d’état-major de l’armée de terre. Par la suite, M. Embaló a reconnu qu’il avait été renversé.
Le chef d’état-major général des armées, le général Biague Na Ntan, le vice-chef d’état-major, le général Mamadou Touré, et le ministre de l’Intérieur, Botché Candé, ont été arrêtés en même temps que le président. Ont aussi été interpellés l’ancien Premier ministre Domingos Simoes Pereira et l’homme politique d’opposition Fernando Dias, tous deux candidats à l’élection présidentielle. Les militaires ont ensuite déclaré avoir « pris le contrôle total du pays », « suspendu le processus électoral » et fermé les frontières.
D’après les militaires, le coup d’État serait lié à la découverte d’un « plan de déstabilisation » impliquant « des responsables politiques, un baron de la drogue et des étrangers ».
Pour sa part , le candidat indépendant à l’élection présidentielle en Guinée-Bissau, Fernando Dias, a accusé l’ancien président Umaro Sissoco Embaló d’avoir orchestré un « faux » coup d’État, estimant que le dirigeant déchu avait perdu les élections et refusé d’en accepter les résultats.
Après l’annonce du coup d’État en Guinée-Bissau, l’ambassade de la Fédération de Russie en Guinée-Bissau a été mise en état d’alerte.




